Yves Saint-Martin

Yves Saint-Martin
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (82 ans)
AgenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Cavalier professionnelVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Sport
Montures
Allez France, Darshaan, Relko, Sagace, Sassafrás, Rheingold, Reliance, Akiyda, Pawneese, Match IIVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

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Ne doit pas être confondu avec Yves Hélory de Kermartin.

Yves Saint-Martin, né le à Agen, Lot-et-Garonne, est considéré comme un des plus grands jockey français.

Biographie

Après des débuts dans l'écurie de l'entraîneur François Mathet le , il gagne sa première course le sur Royalic (poulain mm m p d Mme Volterra) à l'hippodrome du Tremblay qui était situé à Champigny-sur-Marne[1] (remplacé par la suite par le Parc du Tremblay) (là-même où débuta Freddy Head en 1964), pour un total final culminant à 3314 victoires (dont 3275 en France) en 1987 (dont 134 victoires en Groupe I, ce qui constitue également le record français). À titre de comparaison, Lester Piggott cumule un total de 4493 trophées, Freddy Head en comptabilise 2937 comme jockey. Avec de fort diverses montures, il se construisit un palmarès inégalé : La Sega, Reliance, Nelcius, Danseur, Tapalque, Match II, Sassafras, Rescousse, Allez France, Pawneese, Madelia, Acamas, Top Ville, Sagace, Exceller, Darshaan, Mouktar, Natroun, Relko, Rheingold, Dahlia, Sumayr...

Quadruple vainqueur du Prix de l'Arc de Triomphe, l'épreuve reine des courses en 1970, 1974, 1982 et 1984.

Passionné de golf[2], il a présidé l'AFIG (Association Française des Internationaux Golfeurs)[3] de 1990 à 2017. Il a ainsi remporté en 2008 le 1er Masters de Golf des Champions à Saint-Raphaël (ainsi que Valescure et L'Estérel), devant une pléiade de plus de 80 anciens grands sportifs français de très haut niveau, ce durant trois jours de compétitions. Il est également passionné de chasse et de voitures (anciennes et de prestige).

Marié avec Michèle en 1964, il est le père du jockey français Éric Saint-Martin, qui remporte notamment le Prix de l'Arc de Triomphe en 1993 avec Urban Sea.

Palmarès

  • Première victoire en sur l'hippodrome du Tremblay à Champigny-sur-Marne (France) à l'âge de 17 ans.
  • Dernière victoire en 1987 à Osaka (Japon) à l'âge de 46 ans.
  • 3314 victoires dont 134 en courses de Groupe I :

Drapeau de la France France

  • Prix de l'Arc de Triomphe – 4 – Sassafras (1970), Allez France (1974), Akiyda (1982), Sagace (1984)
  • Prix du Jockey Club – 9 – Reliance (1965), Nelcius (1966), Tapalque (1968), Sassafras (1970), Acamas (1978), Top Ville (1979), Darshaan (1984), Mouktar (1985), Natroun (1987)
  • Prix de Diane – 5 – La Sega (1962), Rescousse (1972), Allez France (1973), Pawneese (1976), Madelia (1977)
  • Poule d'Essai des Poulains – 5 – Adamastor (1962), Relko (1963), Zeddaan (1968), Melyno (1982), No Pass No Sale (1985)
  • Poule d'Essai des Pouliches – 7 – Solitude (1961), La Sega (1962), Pola Bella (1968), Koblenza (1969), Allez France (1973), Madelia (1977), Masarika (1984)
  • Grand Prix de Paris – 4 – Reliance (1965), Danseur (1966), Exceller (1976), Sumayr (1985)
  • Grand Prix de Saint-Cloud – 7 – Relko (1964), Rheingold (1972, 1973), Dahlia (1974), Shakapour (1980), Akarad (1981), Strawberry Road (1985)
  • Prix d'Ispahan – 7 – La Sega (1962), Jour et Nuit III (1964), Silver Shark (1966), Zeddaan (1968), La Troublerie (1973), Allez France (1974), Crystal Glitters (1983))
  • Prix Saint-Alary – 6 – Solitude (1961), La Sega (1962), Tonnera (1966), Saraca (1969), Madelia (1977), Grise Mine (1984)
  • Prix d'Astarté – 4 – Breloque (1960), Tamouré (1965), Cover Girl (1966), Gay Style (1974), Carolina Moon (1976)
  • Prix du Cadran – 5 – Waldmeister (1965), Danseur (1967), Récupéré (1974), Buckskin (1977, 1978)
  • Prix Vermeille – 7 – Golden Girl (1963), Casaque Grise (1967), Saraca (1969), Allez France (1973), Paulista (1974), Sharaya (1983), Darara (1986)
  • Prix Ganay – 6 – Relko (1964), Taj Dewan (1968), Rheingold (1973), Allez France (1974, 1975), Sagace (1985)
  • Prix Marcel Boussac – 3 – Allez France (1972), Theia (1975), Aryenne (1979)
  • Prix Morny – 3 – Solitude (1960), Amber Rama (1969), Broadway Dancer (1974)
  • Prix Royal-Oak – 4 – Relko (1963), Reliance (1965), Sassafras (1970), Denel (1982)
  • Prix de la Forêt – 2 – Faraway Son (1971), African Sky (1973)
  • Prix Jacques Le Marois – 3 – Dictus (1971), Lianga (1974), Flying Water (1977)
  • Prix Lupin – 2 – Acamas (1978), Top Ville (1979)
  • Prix Jean Prat – 2 – Melyno (1982), Ginger Brink (1983)
  • Prix de l'Abbaye de Longchamp – 2 – Fortino (1961), Lianga (1975)
  • Prix du Moulin de Longchamp – 3 – Pola Bella (1968), Faraway Son (1971), Gravelines (1976)
  • Prix de la Salamandre – 1 – Noblequest (1984)
  • Prix Jean-Luc Lagardère – 1 – Danishkada (1986)
  • Prix Robert Papin – 4 – Zeddaan (1967), Amber Rama(1969), Lianga (1973), Masarika (1983)

Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni


Drapeau de l'Irlande Irlande


Drapeau de l'Italie Italie


Drapeau de l'Allemagne Allemagne


Drapeau des États-Unis États-Unis


Drapeau du Canada Canada

Distinctions et décorations

Décorations officielles

Prix

  • Il a remporté à 15 reprises la Cravache d'or (1960 (année de la création du prix), 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1973, 1974, 1975, 1976, 1981, et 1983), récompensant le jockey ayant obtenu le plus de victoires dans l'année
  • Il a remporté à 8 reprises la Cravache d’argent (2e place au classement des victoires).
  • Prix "Colombel-Claude Foussier" de l'Académie des sports en 1971 pour son action en faveur du monde équestre.

Bibliographie

  • Souvenirs D'une Cravache D'or, Yves Saint-Martin et Maurice Bernardet, éd. Calmann Levy - 1968
  • Ils Ont Réussi, Claude Brovelli, éd. France Empire, 1984 (un chapitre complet)
  • Au Galop!, Yves Saint-Martin et Jean-Michel François, éd. Robert Laffont, 1986 (broché) (ISBN 978-2221043684)
  • Le roman La Cravache d'Or de Paul Vialar (éd. Flammarion, 1968) retrace en partie la vie[4] de ce champion.

Divers

Accident

Le sur la RN 16, il rentre de boîte de nuit à 5 heures du matin où il vient de fêter le début des vacances hivernales avec son copain Thierry Le Luron. Il est heurté violemment par un véhicule venant d’en face, en pleine manœuvre de dépassement. Son véhicule perd la roue avant gauche et vient s’immobiliser sur la voie de gauche. Un quatrième véhicule vient percuter l’avant droit de son véhicule. Ce second accident fait deux morts : le père et le mari d'une femme, elle-même gravement blessée. Le SAMU transporte Yves Saint Martin et son épouse à l’hôpital. Son alcoolémie est de 1,4 g par litre de sang. Il est conduit à la prison de Pontoise. Il y passe six jours avant d’être libéré. Lors du procès au tribunal, il est attribué 50 % de responsabilité à chacun des protagonistes[réf. nécessaire].

Jeu

  • Yves Saint-Martin: La Casaque D'Or (jeux de société)

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • ISNI
    • BnF (données)
    • LCCN
    • GND
    • WorldCat
  • (en) Time Magazine, 23 novembre 1962, article sur Yves Saint-Martin et le Washington, D.C. International 1962

Articles connexes

Notes et références

  1. Parc du Tremblay, 11 bd des Alliés, 94500 Champigny sur Marne
  2. Son home-club actuel est le Golf de Sept Fontaines en Belgique.
  3. Association Française des Internationaux Golfeurs
  4. Entre autres anecdotes, il le montre à ses débuts : ce n'est pas un lad (un garçon d'écurie) très travailleur... mais il est déjà très doué en monte.


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