Xenosmilus

Xenosmilus hodsonae

Xenosmilus
Description de cette image, également commentée ci-après
Squelette de Xenosmilus hodsonae.
1.8–0.78 Ma
Y
Q
Irvingtonien au Pléistocène.
3 collections
Classification Paleobiology Database
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Infra-classe Placentalia
Ordre Carnivora
Sous-ordre Feliformia
Famille Felidae
Sous-famille  Machairodontinae
Tribu  Homotherini

Genre

 Xenosmilus
Martin (d) et al., 2000[1]

Espèce

 Xenosmilus hodsonae
Martin (d) et al., 2000[1]

Xenosmilus est un genre fossile de très grands félins de la sous-famille également fossiles des Machairodontinae et de la tribu des Homotherini.

Selon Paleobiology Database en 2023, ce genre est resté monotypique et la seule espèce fossile et espèce type est Xenosmilus hodsonae.

Classification

Le genre Xenosmilus (du grec ancien ξένος / xenos « étrange » et σμίλη / smilē « ciseau ») et l'espèce Xenosmilus hodsonae sont décrits par Martin (d) et al. en 2000[2],[1].

Xenosmilus hodsonae vivait en Floride au cours de l'Irvingtonien (Pléistocène), il y a entre 1,8 million d'années et 300 000 ans avant notre ère[2].

Description

Xenosmilus chassant un Glyptodon.

Ce félin mesurait entre 1,70 et 1,80 mètre de long avec un corps très musclé et pesait probablement entre 230 et 400 kg. Seules les espèces Smilodon populator et Machairodus horribilis étaient nettement plus grandes. Avant leur découverte, tous les félins à dents de sabre appartenaient à deux catégories générales : les Smilodontini qui ont de longues canines supérieures et de grandes pattes, et les Homotherini qui n’ont que des canines légèrement allongées et de longues pattes. Xenosmilus ne se place pas dans une de ces deux catégories, car il possède à la fois un corps et des jambes musculeux et robustes et des canines supérieures larges et courtes[3]. Aux côtés des deux squelettes se trouvaient des dizaines d'os de pécaris, que X. hodsonae chassait très probablement. L'hypothèse a été émise qu'ils auraient chassé selon une stratégie de « morsure et recul », utilisant leurs dents pour infliger des blessures profondes en raison de la façon dont ses canines et ses incisives pouvaient fonctionner ensemble. Ceci a valu parfois le surnom de « chat emporte-pièce » à Xenosmilus[4].

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale

  • L. D. Martin, J. P. Babiarz, V. L. Naples et J. Hearst, Three ways to be a saber-toothed cat., vol. 87, coll. « Naturwissenschaften », , 41-44 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

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  • Ressources relatives au vivantVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Paleobiology Database
    • Global Biodiversity Information Facility
    • Interim Register of Marine and Nonmarine Genera

Notes et références

Références taxonomiques

  • (en) Référence BioLib : Xenosmilus Martin, Babiarz, Naples & Hearst, 2000 † (consulté le )
  • (en) Référence Paleobiology Database : Xenosmilus Martin et al., 2000 † (consulté le )

Références

  1. a b et c Martin et al. 2000, p. 41-44.
  2. a et b (en) Référence Paleobiology Database : †Xenosmilus Martin et al. 2000 (cat) - Show more details/Age range and collections (consulté le ).
  3. (en) A more fearsome saber-toothed cat, ScienceNews, October 20, 2008
  4. (en) Mauricio Anton, Sabertooth,
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