Radio ondes rouges

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Radio ondes rouges

Présentation
Pays Drapeau de la France France
Siège social Offemont puis Belfort
Langue Français
Statut Radio pirate d'extrême gauche
Différents noms 1978 : Radio ondes rouges
1980 : Radio Libre Écho Belfort
Historique
Création 1978
Disparition 1981
Diffusion hertzienne
Diffusion câble et Internet

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Radio ondes rouges, était une radio pirate d'extrême gauche, située à ses débuts à Offemont puis à Belfort, en service de 1978 à 1981[1],[2]. Elle disposait d'un émetteur de 100 watts pour diffuser en modulation de fréquence[1].

Histoire

En 1978[1],[2], huit personnes dont des membres de la CGT[1],de la CFDT, de l'OCT (Organisation communiste des travailleurs), ainsi que des militants féministe et écologistes, fondent la radio[1],[2] dans une grange à Offemont[1]. Les premières émissions ont lieu lors des élections législatives[1],[3]. Elle émet une fois par semaine de 19h00 à 20h30.

En , deux militants sont arrêtés, puis remis en liberté faute de preuves[1].

En octobre et , la radio soutient la grève d'Alsthom[2],[1] et lance Radio Alsthom[1] sur le toit de la Maison du peuple de Belfort[2].

En 1980, elle s'installe à l’intérieur de la Maison du peuple, change de nom pour Radio Libre Écho Belfort et émet deux heures par jour.

En 1981, faute de militants, elle arrête toutes diffusions. Elle laisse son émetteur allumé pendant plusieurs mois, afin qu'aucune autre radio puisse utiliser sa fréquence[1].

Programmes

Radio ondes rouges a retransmis en direct des concerts, des festivals de musique organisés à Belfort ou encore des actions syndicales. Des thèmes plus nationaux furent aussi abordés : lutte du Larzac, renvois de livrets militaires, féminisme[1].

Dominique Voynet fit partie de l'équipe de Radio ondes rouges[1],[2]. Plusieurs émissions seront émises depuis son domicile, idéalement situé, à Cravanche, commune surplombant Belfort[2].

Plusieurs personnes notables passeront aussi à l'antenne de Radio ondes rouges: Émile Gehant (Maire de Belfort), Jean-Pierre Chevènement, Christian Proust, Louis Bertrand et Huguette Bouchardeau (tous deux membres du PSU)[1].

Référence

  1. a b c d e f g h i j k l m et n « SchooP | La mémoire de la FM > Les fiches radio > Radio Ondes Rouges - Radio Libre Echo Belfort (90) - www.schoop.fr », sur www.schoop.fr (consulté le ).
  2. a b c d e f et g Szac, Murielle., Dominique Voynet : une vraie nature, Paris, Plon, , 268 p. (ISBN 2-259-18826-5 et 9782259188265, OCLC 40710179, lire en ligne), p 46 et 47
  3. Jean Bénetière et Jacques Soncin, Au cœur des radios libres, L'Harmattan, , 253 p. (ISBN 978-2-7384-0424-4, lire en ligne), p 22

Bibliographie

  • Murielle Szac, Dominique Voynet : Une vraie nature, 1998.
  • Christophe Deleu, Les Anonymes à la radio (2006), Chapitre 2: L'apparition des radios libres de pages 31 à 42 sur https://www.cairn.info/les-anonymes-a-la-radio--9782804150440-page-31.htm.
  • Philippe Caufriez et Évelyne Lentzen, Trente ans de radio en Communauté française (1978-2008) sur https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-2009-28-page-5.htm.
  • Lesueur, Daniel., Histoire des radios pirates : de radio Caroline à la bande FM, Rosières-en-Haye, Camion blanc, , 391 p. (ISBN 978-2-35779-117-6 et 2357791179, OCLC 731900889, lire en ligne), p. 77.
  • https://larevuedesmedias.ina.fr/quand-la-radio-se-revolte, page du 5 octobre 2016 sur "larevuedesmedias.ina.fr" où une petite partie est consacré à l'histoire de cette radio.
  • Une Émission sur France Culture intitulé Les pirates des ondes (1964-1983) diffusée le 22 juillet 2017 a également été consacrée à cette période très transgressive.
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