Pierre Nicolas Perrin

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Pierre Nicolas Perrin
Exposition de Pierre Nicolas Perrin sur la place de la Révolution, le 29 vendémiaire, an II.
Fonctions
Député de l'Aube
-
Maire de Troyes
-
Biographie
Naissance
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WassyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 43 ans)
ToulonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

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Pierre Nicolas Perrin, né le à Wassy, mort le à Toulon, est un homme politique de la Révolution française.

Biographie

Fils de Claude Pierre Perrin, marchand, et de Louise Demougeot, Pierre Nicolas Perrin était un des plus riches négociants en toiles de Troyes avant la Révolution.

En septembre 1791, alors qu'il est maire de Troyes, Perrin est élu député du département de l'Aube à l'Assemblée nationale législative, le neuvième et dernier[1]. Il vote en faveur de la mise en accusation du marquis de Lafayette[2].

En septembre 1792, il est réélu député de l'Aube, le troisième sur neuf[3]. Il est élu suppléant au Comité des Inspecteurs de la Salle au début de la session[4].

Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la détention durant la guerre et le bannissement à la paix et se prononce en faveur de l'appel au peuple et du sursis. Il vote en faveur de la mise en accusation de Marat[5] et en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[6].

En septembre 1793, Perrin est décrété d'accusation devant le tribunal révolutionnaire après une dénonciation de Charlier : il a fourni, pour cinq millions de livres, des toiles de coton achetées à Troyes[7]. Il est condamné à être exposé six heures sur un échafaud et à douze années de fer pour avoir fait quatre cent mille livres de bénéfices en deux mois aux frais de l'État. Il est remplacé par David-Delisle, troisième et dernier suppléant de l'Aube, le 23 frimaire an II (12 décembre 1793)[8].

Incarcéré au bagne de Toulon, Perrin meurt des conditions de sa détention. En 1795, sur un rapport de Girot-Pouzol, le jugement qui l'avait condamné fut annulé, sa mémoire réhabilitée, et sa famille reçut une indemnité. Charlier n'en persista pas moins jusqu'au bout dans ses accusations.

Sources

  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, p. 27.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 47, séance du 8 août 1792, p. 583.
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 35.
  4. Op. cit., séance du 13 octobre 1792, p. 480.
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 70.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 534.
  7. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 75, séance du 23 septembre 1793, p. 6-7.
  8. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 81, séance du 23 frimaire an II (12 décembre 1793), p. 358.

Articles connexes

Liens externes

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