Paul Moreau-Vauthier

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Paul Moreau-Vauthier
Paul Moreau-Vauthier (à droite) en compagnie de Théodore Vienne en 1913, Agence Meurisse, BNF.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
PoitiersVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Boulogne-BillancourtVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Augustin-Jean Moreau-VauthierVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Parentèle
Ernest Dagonet (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Œuvres principales

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Gabriel Jean Paul Moreau, dit Paul Moreau-Vauthier[1], né le à Paris (6e arrondissement) et mort le à Poitiers, est un sculpteur français.

Biographie

Né dans le 6e arrondissement de Paris (Seine), il est le fils du sculpteur Augustin Jean Moreau et de Marie Louise Suzanne Vauthier[2]. Il se marie à Paris, le avec Alice Maria Missoux. Veuf, il se remarie à Saint-Cloud, le avec Christiane Eléonore Edmée Misset.

Première Guerre mondiale

Le , il est mobilisé comme soldat au service des Garde-Voies et Communications (GVC), puis demande à partir au front. Le , il est affecté dans l'infanterie. Il est promu officier en novembre 1915.

Il est blessé durant la bataille de Verdun, le  :

« Mobilisé comme soldat GVC, est venu volontairement au front, s'est dépensé sans compter depuis le début de la campagne et a toujours fait preuve d'une énergie remarquable. Blessé, n'a quitté la ligne de feu que plusieurs heures après et sur l'ordre formel de ses chefs[3]. »

Après guerre

Ancien poilu de Verdun, Paul Moreau-Vauthier conçoit de nombreuses œuvres liées à la Première Guerre mondiale, dont les bornes Vauthier.

Il vit hameau Boileau (16e arrondissement de Paris)[4].

Il est mortellement blessé le (à 64 ans) dans un accident de voiture à Ruffigny près de Niort[5]. Hospitalisé, il meurt à Poitiers[6] et est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (14e division), près de son frère, le peintre Charles Moreau-Vauthier.

Les bornes Vauthier

Les bornes du front, appelées à tort « bornes Vauthier » furent érigées entre 1921 et 1927 afin de matérialiser la ligne de front telle qu'elle était le , au début de la dernière grande offensive de la Première Guerre mondiale. 240 bornes furent envisagées, de la Mer du Nord à la frontière suisse, entre Nieuport en Belgique et Moosch près d'Altkirch et Belfort à la frontière franco-suisse. Les fonds recueillis ne permirent d'en installer que la moitié[7].

En 2009, il ne reste que 97 bornes, dont certaines sont endommagées : Hartmannswillerkopf, Ville-sur-Tourbe, Vrigny, etc., sur les 120 initiales. Le prototype de ces bornes se trouve encore dans le jardin de l'ancienne demeure de Moreau-Vauthier à Boulogne-Billancourt[8].

Une partie importante de l'œuvre de Paul Moreau-Vauthier est constituée de monuments aux morts et de monuments commémoratifs. Certains ont été détruits par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale dans le même esprit avec lequel ils ont pillé la demeure de l'artiste en .

Œuvres

En France

Au Mali

Décorations

Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur (décret du 4 décembre 1920)
Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze (une citation à l'ordre de l'armée, le 18 juillet 1916)
Officier de l'Instruction publique Officier de l'Instruction publique (1903)
Insigne des blessés militaires Insigne des blessés militaires (1916)
Chevalier de l'ordre du Mérite agricole Chevalier de l'ordre du Mérite agricole (1908)
Médaille commémorative de la guerre 1914-1918 Médaille commémorative de la guerre 1914-1918 (1920)

Notes et références

  1. Notice biographique du site e-monumen.net
  2. Acte de naissance no 1906/1871 de la commune de Paris (6e arr.).
  3. Registre matricule no 2003/1891 du 3e bureau de la Seine.
  4. a et b Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Hameau Boileau », p. 205.
  5. « Le lieutenant Teulé meurt des suites de l'accident de Ruffigny », L'Action française,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  6. Acte de décès no 85/1936 de la commune de Poitiers.
  7. « Les bornes Vauthier, témoins de l’histoire de 14-18 », L'Est Républicain,‎ (lire en ligne)
  8. La borne origine, à Boulogne-Billancourt, sur memorialdormans.free.fr.
  9. « Monument de la Défense, dit le Cheval fatigué, ou Monument aux morts de 1870 – Chalon-sur-Saône », notice sur e-monumen.net
  10. Dominique Lobstein, interviewé par Éric Biétry-Rivierre, « Dominique Lobstein : "La Parisienne est une invention" », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », samedi 8 - dimanche 9 avril 2014, p. 28.
  11. « Monument aux héros de l’Armée noire – Reims (détruit) », notice sur e-monumen.net.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Paul Moreau-Vauthier, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Charles-Emmanuel Curinier, « Moreau-Vauthier (Gabriel-Jean-Paul) », dans Dictionnaire national des contemporains, vol. 3 (lire en ligne), p. 20

Liens externes

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