Paul Kipfer

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Paul Kipfer
Paul Kipfer (à gauche) et Auguste Piccard.
Biographie
Naissance
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BienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
IxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PhysicienVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Paul Kipfer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Madeleine BogartVoir et modifier les données sur Wikidata

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Paul Fritz Kipfer, né le à Bienne et mort à Ixelles le , est un physicien suisse.

Biographie

Fils de Paul Kipfer, directeur du Gymnasium de Bienne[1] et de Émilie-Marguerite Messer, femme au foyer, il étudie dès octobre 1924 à l'École polytechnique fédérale de Zurich et en sort licencié en mathématiques et en physiques en juillet 1929. Il rencontre cette même année à Zurich Auguste Piccard et devient son collaborateur pour des essais d'ascensions aériennes. Le 27 mai 1931, les deux hommes atteignent 15 781 mètres[2],[3].

De novembre 1931 à février 1932, il demeure à Innsbrück chez Victor Franz Hess et prend part aux recherches sur le rayonnement cosmique. Il réalise alors les plans d'une chambre de Wilson à haute pression qui sera montée à l'Université Libre de Bruxelles[4].

En 1937, il devient assistant de Frans-H. van den Dungen à la faculté des Sciences appliquées de l'ULB, pour assurer l'enseignement de la mécanique rationnelle et de l'acoustique[5].

En 1942, il devient conseiller au sein du département « Recherche Radium » de l'Union minière du Haut-Katanga. Il reprend après la guerre ses anciennes fonctions à l'ULB. Suppléant de Ernest StahelErnest Stahel (1944-1946), il réorganise l'Institut des télécommunications et d’acoustique et en devient secrétaire. Professeur extraordinaire (1950), puis professeur ordinaire (1956), il continue sa collaboration scientifique avec l'Union minière du Haut-Katanga[6].

A l'occasion de l'Année géophysique internationale en 1957, il est engagé par Adrien de Gerlache pour une expédition en Antarctique sur la Belgica. Il y cartographie avec précision la radioactivité de l'air[7].

Le Centre de physique nucléaire qu'il avait proposé en 1947 est fondé en 1956. Il en est membre jusqu'en 1961, date de la création du service de métrologie nucléaire dont il prend la direction. Il prend sa retraite en 1970[8].

Famille

Il est l'époux de Madeleine Bogart[9].

Notes et références

  1. Paul Kipfer (père) dans le Dictionnaire Historique de la Suisse, 10 août 2007.
  2. Jean-Luc Perrenoud, Les belles lettres de l'histoire suisse, 2012, p. 45.
  3. Haroun Tazieff, Les Profondeurs, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 424.
  4. Robert Halleux, Geneviève Xhayet, La liberté de chercher : histoire du Fonds national belge de la recherche scientifique, 2007, p. 78.
  5. Kipfer, Paul, Catalogue des Archives de l'Université libre de Bruxelles.
  6. Les Mémoires scientifiques de la Revue de métallurgie, 1961, p. 926.
  7. Gaston baron de Gerlache de Gomery, Retour dans l'Antarctique: récit de l'Expédition antarctique, 1960, p. 269.
  8. Marcel Maris, André L. Jaumotte, Pierre Govaerts, Histoire du nucléaire en Belgique, 1990-2005, 2007, p. 88.
  9. Eliane Gubin, Dictionnaire des femmes belges : XIXe et XXe siècles, 2006, p. 65.

Liens externes

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