Ostwald

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Ostwald
Ostwald
Hôtel de ville.
Blason de Ostwald
Blason
Ostwald
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Strasbourg
Intercommunalité Eurométropole de Strasbourg
Maire
Mandat
Fabienne Baas
2020-2026
Code postal 67540
Code commune 67365
Démographie
Gentilé Ostwaldois[1]
Population
municipale
13 310 hab. (2021 en augmentation de 7,99 % par rapport à 2015)
Densité 1 872 hab./km2
Population
agglomération
487 063 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 32′ 33″ nord, 7° 42′ 37″ est
Altitude Min. 139 m
Max. 144 m
Superficie 7,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Strasbourg (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Illkirch-Graffenstaden
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Ostwald
Géolocalisation sur la carte : France
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Ostwald
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
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Ostwald
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Ostwald
Liens
Site web https://www.ville-ostwald.fr/
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Ostwald (prononcé [ɔstvald] Écouter) est une commune française située dans la proche banlieue de Strasbourg, dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Elle fait partie des communes de l’eurométropole de Strasbourg.

Elle est à 5 km de Strasbourg (chef-lieu). Les habitants s'appellent les Ostwaldois.

Géographie

Localisation

Ostwald se situe en France, sur la rive gauche de l'Ill, dans sa plaine d'inondation, d'où un sol très léger et graveleux.

Sismicité

Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[2].

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Ill, le ruisseau de la Ballastière[3] et le ruisseau d'Ostwald[4] ,[5],[Carte 1].

Le nom de la commune vient de celui d'un saint, Oswald, auquel était consacrée une source réputée miraculeuse qui coulait à l'orée de la forêt Nachtweid[6].

L'Ill, d'une longueur de 217 km, prend sa source dans la commune de Winkel et se jette dans le Grand Canal d'Alsace à Offendorf, après avoir traversé 68 communes[7]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Ill sont données par la station hydrologique située sur la commune de Fegersheim. Le débit moyen mensuel est de 41,5 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 62 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 66,7 m3/s, atteint le [8].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Ostwald[Note 2].

Trois plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang Bohrie (7,1 ha), l'étang Gerig (50,7 ha) et l'étang Schott, d'une superficie totale de 7,7 ha (6,1 ha sur la commune)[Carte 1],[9].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[10].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

Pour des articles plus généraux, voir Climat du Grand Est et Climat du Bas-Rhin.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 624 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim à 6 km à vol d'oiseau[13], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,6 °C, atteinte le [Note 3],[14],[15].

Statistiques 1991-2020 et records STRASBOURG-ENTZHEIM (67) - alt : 150m, lat : 48°32'58"N, lon : 7°38'25"E
Records établis sur la période du 01-01-1924 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 2,6 5,7 10,1 13,4 14,9 14,5 10,7 7,2 3,3 0,8 6,9
Température moyenne (°C) 2,5 3,6 7,4 11,3 15,5 18,9 20,6 20,3 16,1 11,5 6,3 3,3 11,4
Température maximale moyenne (°C) 5,2 7,3 12,1 17 20,9 24,4 26,4 26,1 21,6 15,8 9,4 5,9 16
Record de froid (°C)
date du record
−23,6
23.01.1942
−22,3
15.02.1929
−16,7
04.03.1965
−5,6
21.04.1938
−2,4
11.05.1953
1,1
02.06.1936
4,9
07.07.1961
4,8
30.08.1998
−1,3
27.09.1943
−7,6
31.10.1950
−10,8
30.11.1973
−23,4
23.12.1938
−23,6
1942
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
10.01.1991
21,1
25.02.21
26,3
31.03.21
30
22.04.18
34,6
20.05.22
38,8
30.06.19
38,9
25.07.19
38,7
07.08.15
33,4
11.09.23
31
13.10.23
22,1
18.11.1926
18,6
31.12.22
38,9
2019
Ensoleillement (h) 555 858 1 464 1 869 2 091 2 264 2 397 2 242 1 735 1 004 552 442 17 473
Précipitations (mm) 35,4 34,1 38,6 41,8 77,2 68,5 71,9 61,3 54,6 59,5 47,6 45,2 635,7
Source : « Fiche 67124001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,2
−0,2
35,4
 
 
 
7,3
0
34,1
 
 
 
12,1
2,6
38,6
 
 
 
17
5,7
41,8
 
 
 
20,9
10,1
77,2
 
 
 
24,4
13,4
68,5
 
 
 
26,4
14,9
71,9
 
 
 
26,1
14,5
61,3
 
 
 
21,6
10,7
54,6
 
 
 
15,8
7,2
59,5
 
 
 
9,4
3,3
47,6
 
 
 
5,9
0,8
45,2
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Voies de communications et transports

Voies routières

À vingt minutes du centre de Strasbourg, de la gare, de l’aéroport d’Entzheim et de l’Allemagne, Ostwald bénéficie d’une situation géographique privilégiée, au sud de la communauté urbaine de Strasbourg.

La ville est traversée par l’autoroute A35 qui permet aux Ostwaldois un accès direct vers le sud et l’ouest du département (Molsheim, Obernai, Sélestat).

Communes limitrophes d’Ostwald
Lingolsheim Strasbourg
Ostwald
Geispolsheim Illkirch-Graffenstaden

Intercommunalité

Commune membre de l'Eurométropole de Strasbourg.

Urbanisme

Typologie

Ostwald est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 23 communes[21] et 487 063 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24],[25].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (39,9 %), terres arables (18,6 %), forêts (14,8 %), eaux continentales[Note 6] (7,4 %), mines, décharges et chantiers (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

« Forêt de l'Est »

Ost : Est ; Wald : Forêt[27].

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Histoire

Ostwald, autrefois nommée Wickersheim ou Illwickersheim, s'est développée petit à petit à partir d'un village au bord de l'Ill.

Les premières traces

Des découvertes archéologiques laissent penser qu'un habitat humain existait sur le site au temps des Celtes. Les premières traces écrites remontent à 884 dans une charte de l'empereur d'Occident Charles III le Gros, à propos d'un village du nom de Wickersheim.

Le Moyen Âge et la Réforme

Comme tout l'Est de l'ancienne Gaule, Wickersheim fera longtemps partie du Saint-Empire romain germanique. À l'époque de l'empereur Frédéric Ier Barberousse (1122-1190), le village appartient à la famille des Hohenstaufen qui érigent un puissant château fort le long de l'Ill. En 1285, le village est alors vendu par Rodolphe de Habsbourg à la famille Claus Zorn de Strasbourg.

Le nom du village est alors devenu Illwickersheim, mais le nom de Sankt Ostwald (du nom de la paroisse qui célèbre ce saint) apparaît parfois.

Le XIVe siècle est difficile : la peste noire frappe en 1348, des armées de mercenaires déciment la population en 1365 et 1376.

En 1418 a lieu l'engagement par lequel la ville de Strasbourg devient propriétaire d'Illwickersheim, Graffenstaden et Illkirch. Puis ce sont à nouveau plusieurs séries d'événements qui se succèdent avec jusqu'au XVIIe siècle une évolution du village aux portes de Strasbourg qui subit crises et misères.

Après le rattachement de Strasbourg à la France signé à Illkirch en 1681, le village connaît une période de paix et de prospérité. La terre est à nouveau travaillée avec l'introduction de la pomme de terre et de la culture du chanvre, le cheptel est amélioré et le village s'étend. Entre-temps, en hommage à un roi-saint anglo-saxon dénommé Oswald, le village a changé de nom certainement sous l'influence de missionnaires irlandais.

L'indépendance aux temps modernes

Pendant la Révolution française, le village change une dernière fois de nom et devient Ostwald. Il va alors fortement se développer au XIXe siècle. La commune acquiert alors son indépendance, l'agriculture y est florissante. Il y a 657 habitants en 1806 et 1290 en 1895. L'industrialisation fait aussi son apparition, notamment avec les ouvriers travaillant à Illkirch à la Société alsacienne de construction mécanique (SACM) ; mais c'est aussi l'époque de la Colonie agricole, pénitencier pour mineurs.

En 1912, la gravière Gérig est exploitée et crée aussi de nombreux emplois, la commune s'équipe et se développe. Malheureusement la Seconde Guerre mondiale va décimer la commune, notamment lors du bombardement du .

L'après-guerre

L'après-guerre est synonyme à Ostwald de reconstruction. Les premiers logements sociaux apparaissent dès 1954 grâce à la Société de construction d'Ostwald (SCO), les maisons individuelles se multiplient, on compte près de 3 200 habitants en 1946.

Tout au long des années 1960, la commune s'étend et multiplie les infrastructures, le logement continue à évoluer et au début des années 1970, le quartier du Wihrel apparaît. Après la nouvelle mairie inaugurée au début des années 1950, ce sont de nouveaux équipements qui vont voir le jour de 1950 à nos jours : de nouvelles écoles, notamment le secteur Feil et l'école du Schloessel, mais aussi les crèches et halte-garderie au début des années 1980, et le collège Martin-Schongauer en 1976. Tout cela répond à des besoins que génère une population qui croît rapidement : de 3 584 habitants en 1954, on passe à 9 900 en 1982 et 10 820 en 1999.

De ce fait sont également renforcées les infrastructures sportives et culturelles avec le Centre sportif et de loisirs dans les années 1970, mais aussi la zone omnisports, le parcours de santé, les installations de tennis...

Enfin dans les années 1980, la commune se voit dotée d'une zone d'activités (« la Vigie ») qui compte aujourd'hui plus de quarante sociétés et en 1984 le Parc Club des Tanneries s'étend sur Ostwald. Le commerce intra-muros souffre de l'essor des grandes surfaces mais il y a actuellement près de 180 commerces, sociétés, artisans dans la ville.

Au niveau jeunesse rappelons au début des années 1990, l'ouverture du Point d'Eau et la création du Centre de loisirs municipal, qui offrent de nombreuses activités aux jeunes et aux enfants. Le Point d'Eau devient un lieu de spectacle de 160 à 300 places.

Enfin il y a la caractéristique d'un fort tissu associatif, sportif et culturel, avec une cinquantaine d'associations, dont une grande partie est fédérée autour d'Ostwald d'animation, et l'École municipale de musique.

Héraldique

Blason d'Ostwald

Les armes d'Ostwald se blasonnent ainsi :
« D'azur aux trois fers de pique d'or. »[28].

Associations et clubs sportifs

  • Badminton Club d'Oswald fondé en 1981
  • Club de Taekwondo d'Ostwald
  • Basket-ball Club d'Ostwald
  • Club de boxe française d'Ostwald
  • Club de natation d'Ostwald
  • Football Club Ostwald, fondé en 1948
  • Tennis Club du Parc d'Ostwald
  • Tennis de table Club d'Ostwald
  • OPALE (Ostwald Protection et Amélioration de L'Environnement)
  • Volley-ball Ostwald fondé en 1987
  • Twirling Club d'Ostwald
  • Karaté Club d'Ostwald

Transports en commun

La ville d'Ostwald est desservie par la ligne B du tramway et les lignes de bus 13, 57 et 62 de la Compagnie des transports strasbourgeois.

Depuis le 30 janvier 2008, Ostwald dispose de trois stations de la ligne B du tramway de Strasbourg (du nord au sud) : Wihrel, Ostwald Hôtel de ville et Bohrie (depuis le 26 mai 2008).

La ligne 13 traverse verticalement la ville marquant huit arrêts aux stations (du nord au sud) : Wihrel, Ostwald Hôtel de ville, Vernois Mangold, Ostwald Église, Ostwald Bellevue, Bâle, Pigeons et 23 novembre.

Les lignes 57 et 62 longent horizontalement la limite sud de la ville et marquent deux arrêts aux stations (d'ouest en est) : La Vigie et 23 novembre.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Liste des maires avant 1945
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
décembre 1789 février 1790 André Rumpler   Curé
Démissionnaire
février 1790 novembre 1791 Antoine Brunone   Maréchal ferrant
novembre 1791 1793 Florent Hornecker   Tisserand
1793 1800 Michel Schott   Instituteur et secrétaire de mairie
1800 1820 Jean-Thomas Zaepfel   Greffier des terres de la noblesse immédiate de Basse-Alsace
Échevin de la ville de Strasbourg
Sénateur de la tribu de l'Ancre (1784)
Notaire à Lingolsheim (1779 → 1790)
Notaire à Ostwald (1796 → 1812)
1820 1822 François-Joseph Zaepfel   Notaire à Ostwald (1812 → 1823)
1821 4 mars 1826 Joseph Riegel   Cultivateur
4 mars 1826 1er septembre 1861 Xavier Kauffmann   Cultivateur
1er septembre 1861 11 août 1901 Léonard Heydt[29]   Architecte et entrepreneur de constructions, membre du
conseil général (1883 → 1897)
11 août 1901 1er février 1918 Rémy Mathern   Raboteur, puis épicier, puis vendeur de charbon
2 février 1918 10 décembre 1919 Joseph Kauffmann   Cultivateur
10 décembre 1919 18 mai 1935 Joseph Wild[30] SFIO Cocher chez Léonard Heydt puis aubergiste « Au Poirier »
18 mai 1935 1940 René Darbois UPR Propriétaire du château de l'Ill où il créa une entreprise
« Les Thés du Château de l'Ill »
1939 1940 M. Haudot   Assure l'intérim durant l'incorporation du maire Darbois
Les données manquantes sont à compléter.
28 mars 1945 7 octobre 1945 Louis Menninger   Assure l'intérim
Source :
 
7 octobre 1945 7 mai 1953 Paul Oertel[31] PCF  
7 mai 1953 22 mai 1967 Léon Hoerlé   Décédé en fonction
7 octobre 1967 26 mars 1977 Albert Laugel[32] UDR Contrôleur SNCF, ancien adjoint
26 mars 1977 5 décembre 1979 Jean-Pierre Kennel PS Démissionnaire
5 décembre 1979 5 juin 1991 André Fougerousse PS Professeur d'université, 1er adjoint (1977 → 1979)
Conseiller régional d'Alsace
Démissionnaire[33]
10 juin 1991 18 mars 2001 Jean-Marie Beutel PS Cadre bancaire
Vice-président de la CUS
18 mars 2001 21 mars 2008 Danielle Meyer-Traber[34] UDF puis
MoDem
Professeure de religion
Conseillère régionale d'Alsace (2004 → 2010)
Vice-présidente de la CUS
21 mars 2008 3 juillet 2020 Jean-Marie Beutel[35] PS Cadre bancaire retraité
Vice-président de l'Eurométropole de Strasbourg
3 juillet 2020 En cours
(au 19 janvier 2021)
Fabienne Baas[36] SE Enseignante retraitée
Vice-présidente de l'Eurométropole de Strasbourg (2020 → )

Budget et fiscalité 2021

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[37] :

  • total des produits de fonctionnement : 11 640 000 , soit 916  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 9 760 000 , soit 768  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 3 507 000 , soit 276  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 2 514 000 , soit 198  par habitant ;
  • endettement : 7 016 000 , soit 552  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 17,33 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 31,87 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 62,02 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 380 [38].

Économie

Entreprises et commerces

Agriculture

  • Culture et élevage associés[39].
  • Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
  • Sylviculture et autres activités forestières.
  • Culture de la vigne.
  • Culture de fruits à pépins et à noyau.
  • Élevage de chevaux et d'autres équidés.
  • Élevage d'autres animaux.
Château de l'Ile.

Tourisme

  • Hôtellerie et restauration[40].
Le château de l'Ile, hôtel et restaurant[41].

Commerces

  • Commerces et services de proximité[42].
  • La multinationale mexicaine de matériaux de construction, Cemex, y possède une unité de béton prêt à l'emploi.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Pyramide des âges

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 13 310 habitants[Note 8], en augmentation de 7,99 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5846316577057788318349601 053
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
9139311 0481 4151 1831 1841 1911 2581 290
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4131 5751 6741 5571 8952 6373 0383 1553 584
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 8105 7178 6889 87610 19710 76110 66611 52712 714
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2021 - - - - - - - -
13 310--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Établissements d'enseignements[46] :

  • écoles maternelles et primaires ;
  • collèges à Ostwald, Lingolsheim, Illkirch-Graffenstaden, Strasbourg ;
  • lycées Illkirch-Graffenstaden.

Santé

Professionnels et établissements de santé[47] :

  • médecins à Ostwald, Illkirch-Graffenstaden ;
  • pharmacies à Ostwald, Illkirch-Graffenstaden ;
  • hôpitaux à Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim, Strasbourg ;
  • hôpitaux universitaires de Strasbourg.

Cultes

  • Culte catholique, Communauté de paroisses Ostwald (St Oswald à Ostwald)[48], Diocèse de Strasbourg.
  • Culte protestant, Paroisse d’Ostwald[49], UÉPAL.

Lieux et monuments

  • Château quai Heydt[50].
  • Église paroissiale Saint-Oswald[51].
Orgue[52].
Groupe sculpté Vierge de Pitié[53].
Chaire à prêcher[54].
Verrière figurée décorative saint Osvald[55]
  • Monument aux morts[56].
  • Mémorial français de la guerre franco-prussienne de 1870/71.
  • Colonne monumentale[57].
  • Croix de cimetière[58].
  • Chapelle du cimetière[59].
  • Calvaire[60]
  • Croix de chemin[61].
  • Puits[62].

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Ostwald, sur Wikimedia Commons
  • Ostwald, sur le Wiktionnaire

Bibliographie

  • Ostwald : Illwickersheim zu Sankt Ostwald, éditions Coprur 1999, ouvrage collectif.
  • Fête du tricentenaire du rattachement de l'alsace à la France (1648-1948) et du centenaire de la révolution de 1848 - Commune d'Ostwald 11 juillet 1948, Imprimerie Geiger Illkirch.
  • Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 330 p. (ISBN 2-271-05154-1)
    Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Ostwald, pages 184 à 185
  • Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d'Alsace, Ittlenheim, alsatia, Conception et réalisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN 2-7032-0193-1)
    Illwickersheim, pp. 160-161, Dessins de relevés et d'illustration sont de Walter Herrmann, André Lerch, Christian Rémy. Images de synthèse de Fabien Postif et Photos de Dominique Martinez
  • Décapole (Saint-Empire) : Les possessions en Alsace avant la Guerre de Trente Ans. : 3.2 L'ordre de la chevalerie impériale du Bas-Rhin (unterelsässische Reichsritterschaft) - 3.3 Le territoire de la ville de Strasbourg.
  • Rund um : Le passé d'Ostwald revit dans un livre, 08/11/2021, par Sabine Pfeiffer
  • Ostwald, sur geneawiki.com/
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Liens externes

  • Le site officiel de la ville d'Ostwald
  • Ostwald sur le site de l'Institut géographique national
  • Photos historiques de la ville d'Ostwald (Ostwald d'Antan)
  • "Ostwald" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/. Site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région

Notes et références

Notes

  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 505 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1975 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. a et b « Réseau hydrographique d'Ostwald » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. Fiche communale d’information risques et sols
  3. Ruisseau de la Ballastière.
  4. Ruisseau d'Ostwald.
  5. « Fiche communale d'Ostwald », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
  6. Ostwald à travers les siècles.
  7. Sandre, « l'Ill »
  8. « Station hydrométrique A2430030 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  9. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  10. « SAGE Ill Nappe Rhin », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Ostwald et Entzheim », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  22. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  27. "Noms locaux tudesques" p.288
  28. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
  29. « Léonard Heydt », sur Archi-Wiki.
  30. Notice WILD Joseph par Léon Strauss, version mise en ligne le 5 octobre 2015, dernière modification le 5 octobre 2015
  31. Notice OERTEL Paul par Léon Strauss, version mise en ligne le 27 février 2013, dernière modification le 27 février 2013
  32. Jean-Pierre Kintz, « Notice NetBDA LAUGEL Albert », sur Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, .
  33. « M. André Fougerousse (PS) démissionne de ses fonctions municipales », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  34. Jean-Pierre Kintz et Philippe Legin, « Notice NetBDA MEYER-TRABER Danielle », sur Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace.
  35. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
  36. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  37. Les comptes de la commune
  38. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  39. Annuaire Agriculture, sylviculture et pêche
  40. Hôtellerie et restauration
  41. Le château de l'Ile
  42. Commerces et services de proximité
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Établissements d'enseignements.
  47. Professionnels et établissements de santé.
  48. [1]
  49. Paroisse d’Ostwald
  50. « Château quai Heydt », notice no IA00024156, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  51. « Église paroissiale Saint-Oswald », notice no IA67006618, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. Notice no IM67000027, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue
  53. Notice no PM04000154, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Groupe sculpté : Vierge de Pitié
  54. Notice no IM67000025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Chaire à prêcher
  55. Notice no IM67000030, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Verrière figurée décorative : saint Osvald
  56. Le premier monument aux morts, voulu en 1924 par la municipalité, a été inauguré en 1925, à l'endroit actuel, en face du cimetière
  57. « Colonne monumentale rue de Geispolsheim ; R.D. 484 », notice no IA00024159, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  58. « Croix de cimetière », notice no IA00024152, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  59. La chapelle du cimetière, ancienne église paroissiale Saint-Oswald
  60. « Calvaire rue des Vosges ; rue des Arbres », notice no IA00024154, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  61. « Croix de chemin rue Neuve », notice no IA00024155, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  62. « Puits 25 quai Heydt », notice no IA00024158, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
v · m
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