Mohammed Ali Bey el-Abed

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Abed.

Mohammed Ali Bey el-Abed
Fonctions
Président de la République syrienne sous mandat français (d)
-
Tajeddine el-Hassani
Hachem al-Atassi
Ambassadeur de l'Empire ottoman aux États-Unis (d)
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
DamasVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
محمد علي بك العابدVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
syrienne
ottomaneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Diplomate, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Autres informations
Parti politique
Bloc nationalVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Mohammed Ali Bey el-Abed (en arabe : محمد علي بك العابد / Muḥammad ʿAlī Bak al-ʿĀbid), également appelé Mehmed Ali Bey Abed, né en 1867 à Damas et mort le à Rome[1],[2],[3], est un homme d'État syrien. Il a exercé la charge de président de la Syrie pendant le mandat français du au .

Biographie

Naissance et jeunesse

Mohammed Ali el-Abed naît en 1867 à Damas, en Syrie. Son père est Ahmed Izzet el-Abed, entrepreneur qui deviendra deuxième secrétaire et confidant du sultan ottoman Abdülhamid II, et son grand-père est Holo el-Abed.

Abed a fait ses études à Damas avant de les continuer à Beyrouth au Liban. Après avoir reçu son diplôme, il part pour Constantinople avec sa famille pour étudier au lycée de Galatasaray. Il part ensuite en France où il étudie dans une faculté de droit. Il étudie ensuite le fiqh (droit islamique). Il parlait l'arabe, le français et le turc et adorait la littérature et les sciences économiques françaises. Il avait également des connaissances en anglais et en persan.

Carrière diplomatique et politique

En 1908, on le nomme ambassadeur de l'Empire ottoman à Washington. Mais il revient dans l'Empire à la suite de la révolution des Jeunes-Turcs de 1908 qui ont proclamé une constitution. Il rejoint alors son père lors de ses voyages, en Angleterre, en France et en Suisse. Puis, il part pour l'Égypte juste avant la Première Guerre mondiale, où il verra son père mourir. C'est ainsi qu'en 1920, il décide de retourner en Syrie pendant le mandat français dans le pays. En 1922, il est nommé ministre des finances par le général Henri Gouraud.

Le , le parlement syrien l'a élu président. En 1936, il démissionne et décide de partir vivre à Paris.

Il meurt d'une crise cardiaque dans un hôtel à Rome le 22 octobre 1939[1],[2],[3]. Sa dépouille mortelle est emmenée à Beyrouth pour être exposée à la mosquée d'Omar, d'où part le 16 novembre matin « le cortège funèbre, après la première cérémonie religieuse à laquelle assistèrent le général Weygand et les personnalités officielles. Un peloton motorisé a accompagné le cortège jusqu'à Damas. »[4]

Décorations

Références

  1. a et b (en) « Ex-Syrian President Dies », New York Herald Tribune (European edition), Paris,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  2. a et b « Le Président de la République syrienne est mort », L'Auto,‎ (lire en ligne)
  3. a et b « Nouvelles de partout », L'Ouest-Éclair,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  4. « Les funérailles du premier président de la République syrienne », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  5. « S. E. Mohammed Ali el Abed, Commandeur de la Légion d'Honneur », Correspondance d'Orient, no 419,‎ , p. 230 (lire en ligne)
v · m
Fédération syrienne (1922-1924)
Syrie mandataire

République syrienne

République arabe syrienne
État de Syrie (1925-1930)
République syrienne (1930-1958)
République arabe unie (1958-1961)
République arabe syrienne (depuis 1961)
  • icône décorative Portail de la Syrie
  • icône décorative Portail de la politique