Le Kaïd, chef marocain

Le Kaïd, chef marocain
Artiste
Date
1837
Type
Technique
Huile sur toile
Dimensions (H × L)
98 × 126 cm
Mouvement
RomantismeVoir et modifier les données sur Wikidata
No d’inventaire
892Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le Kaïd, chef marocain, est un tableau orientaliste à l'huile sur toile du peintre français Eugène Delacroix, daté et signé de 1837, et conservé au Musée d'Arts de Nantes[1].

Réalisation

Delacroix s'inspire de son étape à El Ksar El Kébir le , durant laquelle il a assisté à des souhaits de bienvenue pacifiques de la part d'un chef marocain[1].

Parcours du tableau

Le Kaïd, chef marocain est exposé au Salon de peinture et de sculpture de Paris en 1838[1]. L'exposition à Nantes l'année suivante donne lieu à son achat par le Musée des beaux-arts de Nantes[1]. Ce tableau est connu sous de nombreux autres noms, dont « Chef marocain visitant une tribu », « L'offrande du lait »[1], « Chef arabe dans une tribu », et « La Halte, ou le Kaïd marocain acceptant l'hospitalité des pasteurs »[2].

Réception

Le Kaïd, chef marocain, est qualifié par la critique d'esquisse plutôt que de tableau fini : « Le mouvement, dit un critique, en est énergique et naturel, l'expression vivante et vraie ; si le dessin n'est qu'indiqué, la couleur, qui revêt les formes indécises, est répandue sur toute la composition avec la profusion d'un homme qui connaît sa richesse et aime à en jouir. Mais ajoutons aussi, avec un autre critique, que ces touches de couleur pures et vierges, si belles de loin, ne le sont plus du tout de près, et ne présentent plus qu'une couche confuse d'empâtements, sous lesquels toute forme distincte des objets, tout dessin, tout modelé, disparaissent. C'est la un des inconvénients généraux de ce procédé de peinture ; mais M. Delacroix ne se donne pas assez de peine pour l'amoindrir, et son travail pourrait gagner beaucoup en délicatesse, en fini, en précision dans le détail, sans que l'effet général en souffrit. »[3]

Notes et références

  1. a b c d et e Digard 2002, p. 262.
  2. Robaut, Chesneau et Calmettes 1885, p. 174.
  3. M. de Chateaubriand, Galerie des Contemporains Illustres par un Homme de Rien, (lire en ligne), p. 168.

Bibliographie

  • [Digard 2002] Institut du monde arabe et Jean-Pierre Digard (dir.), Chevaux et cavaliers arabes dans les arts d'Orient et d'Occident, Éditions Gallimard et IMA, , 304 p. (ISBN 2-07-011743-X)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • [Robaut, Chesneau et Calmettes 1885] Alfred Robaut, Ernest Chesneau et Fernand Calmettes, L'œuvre complet de Eugène Delacroix : peintures, dessins, gravures, lithographies, Charavay Frères, , 537 p. (lire en ligne)
  • [Sérullaz, Vignot et Delacroix 2008] Arlette Sérullaz, Edwart Vignot et Eugène Delacroix, Le bestiaire d'Eugène Delacroix, Paris, Citadelles & Mazenod, , 239 p. (ISBN 978-2-85088-268-5 et 2-85088-268-2)

Liens externes

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