Jean Le Gac

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Jean Le Gac
Jean Le Gac en 2004.
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (88 ans)
AlèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, enseignant, illustrateur, photographe, artiste conceptuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Représenté par
Light ConeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Œuvres principales
Rendez-vous à l'angle des rues de Belleville et Julien-LacroixVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jean Le Gac, né le à Alès, est un peintre français. Il est l'un des représentants de la nouvelle figuration.

Parcours

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Professeur de dessin, Jean Le Gac n'est guère tenté par une carrière conforme aux tendances qui dominent les années 1960, et ses premières activités (promenades, envois postaux) s'affirment en marge des catégories admises, comme celles de Christian Boltanski qu'il connaît depuis 1966.

Passionné de littérature, il en vient à proposer, d'abord dans de modestes cahiers juxtaposant photos et textes également allusifs, le récit des faits et gestes d'un peintre anonyme : ce matériel narratif l'autorise à se définir comme artiste-peintre, projetant ses problèmes, ses doutes et ses humeurs sur son double.

Présenté par Harald Szeemann à la « Documenta V » dans le cadre des Mythologies individuelles, Le Gac est alors intégré dans un Narrative Art aux côtés de Boltanski, Messager ou Jochen Gerz. Son travail rejoint progressivement la présentation classique de la peinture : photos et textes (eux-mêmes photographiés) s'organisent en panneaux encadrés, sans renoncer à l'aspect livresque (Le Peintre de Tamaris, 1989 ; La Biographie (avec peintre et religieuse), 1989 ; Introduction aux œuvres d'un artiste dans mon genre, 1987).

Depuis 1981, il reproduit avec les techniques traditionnelles (fusain, pastels) des illustrations empruntées à la littérature populaire, qui permettent à son personnage de vivre de nouvelles aventures, toutes également stéréotypées, et complète ses images par des objets (machine à écrire, appareil photo, projecteur de cinéma) évocateurs d'une mise en scène ou d'une fiction qui n'en finit pas de mettre en abyme ses procédés : l'œuvre de Le Gac s'élabore sur l'absence d'œuvre de son héros.

« Je ne parviens plus à croire comme certains que l'art moderne fait encore question. Pour moi, l'histoire de l'art moderne a été vite plébiscitée. C'est aujourd'hui une vieille dame assez conformiste qui ressasse ses souvenirs[1]. »

— Jean Le Gac

Œuvres

Expositions personnelles (sélection)

Publications (sélection)

  • Le Peintre de Tamaris près d'Alès. Recueil de photos et de textes : 1973-1978, Crisnée, Yellow Now, 1979
  • Introductions aux œuvres d'un artiste dans mon genre, Arles, Actes Sud, 1987
  • Le Peintre intercalaire, Paris, Deyrolle, 1990
  • Photographies, Neuchâtel, éditions Ides et Calendes, 1998
  • Je t'écris, Paris, éditions Jannink, coll. « L'art en écrit », 1998
  • La Salle des herbiers - Musée, Paris, éditions La Pionnière, 2000
  • Rendez-vous à Thessalonique, Institut français de Thessalonique/AFAA, 2002
  • Et le peintre - Tout l'œuvre roman : 1968-2003, Paris, éditions Galilée, 2004
  • Itinéraires, Paris, éditions La Pionnière, 2008

Distinctions

Notes et références

  1. Source : voir sur Art Point France.
  2. Deux dessins au pastel et crayon sur carton gris, 114 × 90 cm (ensemble encadré).
  3. Techniques mixtes sur carton (75,5 × 106 cm), photographie (100 × 106 cm), texte (18,5 × 34,5 cm).
  4. Technique mixte sur papier, 116 × 170 cm.
  5. « Le Peintre, Exposition Romancée, Jean Le Gac », sur Centre Pompidou (consulté le ).
  6. « Galerie Templon - Exposition », sur templon.com (consulté le ).
  7. « Jean Le Gac. En dormant, en lisant », sur artaujourdhui.info (consulté le ).
  8. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres », sur culture.gouv.fr, .

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrages

  • Évelyne Artaud, L'Atelier de Jean Le Gac, Paris, Thalia Édition, 2010.
  • Laurent Olivier, Jean Le Gac, l'effraction douce, éditions La Pionnière / Pérégrines, 2009.
  • Catherine Francblin, Jean Le Gac, Paris, Flammarion, 1984.
  • Dimosthenis Davvetas et Bernard Marcadé, Jean Le Gac, le peintre blessé, Paris, éditions Galilée, 1988.
  • Anne Dagbert, Jean le Gac, Paris, Fall Éditions, 1998.
  • Collectif, Une œuvre de Jean Le Gac, Marseille, éditions Muntaner, coll. « Iconotexte », 2000.
  • Jean-Pierre Mourey, « Fiction et mise en récit : Jean Le Gac », in Traces photographiques, traces autobiographiques, Saint-Étienne, Puse, coll. « Cierec », 2004, p. 53-63.

Article

Liens externes

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