Hervé Le Helloco

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Hervé Le Helloco
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Biographie
Naissance
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PontivyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
Royaume-UniVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Hervé Armand Marie Le Helloco
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Parti politique
Parti national bretonVoir et modifier les données sur Wikidata

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Hervé Le Helloco ou encore Hervé Le Haelogou, dit aussi Bob Le Helloco, né le à Pontivy et mort le au Royaume-Uni[1], était un avocat et militant nationaliste breton ayant collaboré avec l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Il écrivait dans L'Heure bretonne, hebdomadaire nationaliste breton qui prônait la collaboration avec l'Allemagne et l'indépendance de la Bretagne.

Militant breton

Le Helloco fut, dès l’origine du mouvement, l’un des militants les plus zélés de Breiz Atao[2].

Il est pour certains historiens le véritable créateur de l'organisation terroriste bretonne Gwenn ha Du[3]. Le , il est l'auteur, selon Olier Mordrel, de la destruction du Monument de la Fédération bretonne-angevine à Pontivy. Il participe au débarquement clandestin d'armes du côtre Gwalarn, dont il est le skipper, sur la plage de Locquirec en [4].

Seconde Guerre mondiale

Il participe à la revue Arvor. Il a traduit les récits de guérilla de Dan Breen, l'ancien chef de l'IRA de Cork. Il dirige la revue Galv (L'Appel), dans laquelle publie Yves Le Drézen.

Après l'armistice du 24 juin 1940, il devient agent de liaison entre les activistes bretons et les services secrets allemands[4] du SD. Il participe au journal collaborationniste L'Heure bretonne où il est résolument engagé en faveur de l'Allemagne, mais aussi en faveur de la destruction de la France et des Juifs. En , il s'engage dans la Bezen Perrot et est notamment à l'origine de l'opération menée contre le maquis de Broualan. Le , il s'enfuit en Allemagne, en compagnie notamment de Roparz Hémon et ultérieurement au Pays de Galles. Condamné pour haute trahison à la peine de mort par contumace et à la confiscation de ses biens à la Libération.

Il est réhabilité 25 ans plus tard[réf. nécessaire] et même qualifié de « juste » par l'historien Jean-Jacques Monnier[5], ce qui est très controversé.

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Olier Mordrel, Breiz atao : Histoire et actualité du nationalisme breton, A. Moreau, coll. « Histoire et actualité », , 557 p. (lire en ligne) :

    « Hervé Le Helloco, l'officier exécutif de Lainé »

  3. Pierre Philippe Lambert et Gérard Le Marec, Vichy 1940-1944 : Organisations et mouvements, Grancher, coll. « Témoignages pour l'histoire », , 520 p. (lire en ligne)
  4. a et b Yann Fouéré, La Patrie interdite, p. 217, p. 310, etc.
  5. Jean-Jacques Monnier, "Résistance et conscience bretonne 1940-1945, : l'hermine contre la croix gammée", éditions Yoran Embanner, 2007, (ISBN 2-9165-7909-5).

Bibliographie

  • Georges Cadiou, « Le Helloco, Hervé dit Bob (1908-1993) », dans EMSAV : Dictionnaire critique, historique et biographique : Le mouvement breton de A à Z du XIXe à nos jours, Spézet, Coop Breizh, , 439 p. (ISBN 978-2-84346-587-1), p. 262-263
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