Henri Saintin

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Henri Saintin
Portrait d'Henri Saintin, photographie, avant 1897[1].
Biographie
Naissance
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Ivry-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
13e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, aquafortisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Isidore PilsVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean Louis Henry Saintin né à Ivry-sur-Seine le et mort à Paris le est un peintre et aquafortiste français.

Biographie

Fils d'un couple de marchands épiciers, Henri Saintin entre à l'École des beaux-arts de Paris où il devient élève d'Alexandre Ségé, d'Isidore Pils et de Charles Edme Saint Marcel. Il débute au Salon de Paris en 1867, avec une toile intitulée Mare sous bois au val Saint-Germain, en hiver[2]. Il obtient en 1871 le prix Troyon pour une œuvre intitulée Une inondation[3]. Exposant au Salon jusqu'en 1889, il reçoit cette année-là la médaille d'or dans le cadre de l'Exposition universelle de Paris. L'année suivante, il rejoint la Société nationale des beaux-arts, exposant à leur Salon jusqu'en 1899.

Travaillant à la reconstruction de l'hôtel de ville de Paris, il exécute des panneaux décoratifs pour le salon des Lettres[3].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le sur rapport du ministère de l'Instruction publique[3].

Peintre de scènes de genre, de paysages et de natures mortes, Saintin puisa son inspiration dans la forêt de Fontainebleau et les environs de Paris, la Côte-d'Or et surtout la Bretagne. Certaines de ses œuvres sont traduites en gravures par François Liénard et Maximilien Mayeur (British Museum). Il exécuta également quelques eaux-fortes et des dessins[4].

Il meurt le à son domicile parisien au 155, rue Nationale, laissant pour veuve Amélie Hirsch[5]. Il est inhumé le .

Le contenu de son atelier est dispersé aux enchères à Paris à l'hôtel Drouot les 7 et 9 [6].

Collections publiques

Notes et références

  1. Jules Martin, 1897, p. 336, Archive.org
  2. Fiche exposant Salon 1867, base salons du musée d'Orsay.
  3. a b et c Notice :LH//2436/73 de la base Léonore, Archives nationales de France.
  4. Chasseurs guettant le gibier dans une barque : chasse aux canards, fusain, Fonds des dessins et miniatures, collection du musée d'Orsay.
  5. Archives de Paris 13e, acte de décès no 1388, année 1899 (vue 18/31).
  6. Hector Brame et Me Bricout, Catalogue des tableaux, aquarelles et dessins par Henri Saintin et dont la vente aura lieu à Paris, Hôtel Drouot, salle no 1, Paris, Hôtel Drouot, 1900 (en ligne sur Gallica).
  7. a et b Notice no 01960000014, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. Notice no 10480002304, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

Liens externes

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    • IdRef
    • WorldCat
  • « Louis-Henri Saintin (1846, 1899) », site consacré à l'artiste sur henrisaintin.free.fr.
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