Fernand Hamar

Fernand Hamar
Biographie
Naissance
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VendômeVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
14e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts
Institut national des jeunes sourdsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Louis-Ernest Barrias, Jules Cavelier, Paul-François ChoppinVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Fernand Joseph Job Hamar, né le à Vendôme[1] et mort le à Paris (14e arrondissement), est un sculpteur français.

Biographie

Enfance et formation

Fernand Hamar est l'aîné d'Alexis Hamar et de Marie Guillot. Il a une sœur, Marguerite et un petit frère, Maurice[2]. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, entre la bataille d'Orléans (1870) et la bataille du Mans (1871), l'armée prussienne pousse l'armée de la Loire aux environs du Temple. Le bruit des canons provoqua la surdité de Fernand Hamar, selon sa famille[réf. nécessaire]. Autour de ses dix ans, il entre à l’Institution des sourds-muets de Paris.

Dans une école parisienne pour les sourds, Hamar apprend la sculpture. Il s'inscrit à l'École nationale des arts décoratifs le [3] où il étudie pendant quatre ans. Le , il s'inscrit à l'École nationale supérieure des beaux-arts[4] et le , il devient l'élève de Jules Cavelier à sa demande[5], puis de Louis-Ernest Barrias et ensuite de Paul-François Choppin, lui-même sourd. Il concourt sans succès au prix de Rome et expose au Salon des artistes français.

Le , Fernand Hamar épouse Paule Monsaingeon (1880-1970) qui lui donne deux enfants : Manon et Patrice.

Dernières années

En 1937, Fernand Hamar a créé, avec d'autres anciens élèves, l'association de l'Amicale des anciens élèves de l’Institution nationale des sourds-muets de Paris. Il meurt le et est enterré à Vendôme.

Œuvres

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  • Monument au maréchal de Rochambeau, 1901, Vendôme. Œuvre détruite en 1942, remplacée par une copie en 1974.
  • Allégorie américaine, 1902.
  • Le Triomphe de la Vérité, 1905.
  • Diane chasseresse, 1908.
  • La Fortune et le Travail, 1909.
  • Galanterie, 1914.
  • L’Ombre du souvenir, 1925.
  • Médaillon de 3 mètres de diamètre, 1937.

Récompenses

  • Une médaille à l'Exposition universelle de 1900[6].
  • Une médaille de bronze au Salon de 1895.
  • Grand prix d'honneur à l'exposition d’Athènes en 1928[6].

Distinctions

Notes et références

  1. mahuzier.com.
  2. [1]
  3. mahuzier.com.
  4. mahuzier.com.
  5. mahuzier.com.
  6. a b et c « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Angélique Cantin et Yann Cantin, Dictionnaire biographique des grands sourds en France, 1450-1920, préface de Bernard Truffaut, Paris, Archives et Culture, 2017 (ISBN 978-2350773070)

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Musée d'Orsay
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
  • Biographie, sur le site mahuzier.com.
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