Erich Fellgiebel

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Erich Fellgiebel
Biographie
Naissance
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PopowiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
Prison de PlötzenseeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Activités
Officier, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Hans Fellgiebel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Armes
Deutsches Heer, HeerVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Conflits
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Croix du Mérite militaire de troisième classeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Fritz Erich Fellgiebel ( à Pöpelwitz, arrondissement de Nimptsch - à Berlin) est un General der Nachrichtentruppe[a] allemand et un résistant au Troisième Reich.

Biographie

Il s'est notamment distingué en repérant le potentiel de la machine de cryptage Enigma.

Fritz Erich Fellgiebel était un proche de Ludwig Beck – son supérieur – et du successeur de Beck, Franz Halder, tous membre du groupe de résistants Orchestre noir (en). Lors du complot de 1944, qui devait renverser Hitler, Fellgiebel avait pour tâche de couper les communications à travers l'Allemagne, le temps que les conjurés prennent le pouvoir. Lors de l'attentat du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler exécuté par Claus von Stauffenberg, Fellgiebel occupait le poste de Chef des communications aux forces armées. Il devait couper momentanément les communications entre le Wolfsschanze et l'extérieur pour faciliter l'opération Walkyrie. Fellgiebel devait transmettre en outre, aux autres conjurés, un premier rapport sur les événements en cours. Vite identifié comme un membre du complot, Fellgiebel fut arrêté, condamné à mort et exécuté le à la prison de Plötzensee.

Lors de son procès devant le Volksgerichtshof, Fellgiebel ne se laissa pas impressionner par le juge nazi Roland Freisler qui invectivait et tyrannisait les accusés : lorsque Freisler lui dépeignit de manière sarcastique sa mort imminente, Fellgiebel lui rétorqua, en faisant allusion à la défaite imminente de l'Allemagne nazie : « Alors il va falloir vous dépêcher de nous pendre, Monsieur le Président, sinon vous serez pendu avant nous[1]. »

Bibliographie

  • Antje Vollmer, Lars-Broder Keil (de) (dir.), Man muss eben mal seinen Kopf riskieren. Dans: Stauffenbergs Gefährten. Das Schicksal der unbekannten Verschwörer. Hanser, Berlin, 2013, (ISBN 978-3-446-24156-5).

Notes et références

Notes

  1. ↑ Général des transmissions, équivalent en France à général de corps d'armée, spécialisé dans les transmissions.

Références

  1. ↑ Antje Vollmer, Lars-Broder Keil: Stauffenbergs Gefährten. Carl Hanser Verlag, 2013, (ISBN 978-3-446-24156-5), p. 61.

Annexes

Filmographie

Liens externes

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