Didier Bariani

Didier Bariani
Illustration.
Fonctions
Vice-président du conseil régional
d'Île-de-France
chargé du Grand Paris et de la Coopération interrégionale
En fonction depuis le
(8 ans, 5 mois et 7 jours)
Élection 13 décembre 2015
Président Valérie Pécresse
Conseiller régional d'Île-de-France
En fonction depuis le
(8 ans, 5 mois et 12 jours)
Élection 13 décembre 2015
Président Valérie Pécresse

(5 ans, 11 mois et 21 jours)
Élection 28 mars 2004
Président Jean-Paul Huchon
Député français

(4 ans et 19 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 21e de Paris
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique UDFC
Prédécesseur Michel Charzat
Successeur Véronique Carrion-Bastok

(moins d’un jour)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Seine-Saint-Denis
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF
Successeur Jean-Jack Salles

(3 ans, 1 mois et 19 jours)
Élection 19 mars 1978
Circonscription 30e de Paris
Législature VIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF
Prédécesseur Daniel Dalbera
Successeur Michel Charzat
Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères

(2 ans, 1 mois et 20 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Jacques Chirac
Gouvernement Chirac II
Prédécesseur Jean-Michel Baylet
Successeur Edwige Avice
Maire du 20e arrondissement de Paris

(12 ans, 3 mois et 5 jours)
Élection 13 mars 1983
Prédécesseur aucun
Successeur Michel Charzat
Président du Parti radical

(4 ans et 1 mois)
Président du Paris FC

(9 ans)
Prédécesseur Bernard Caïazzo
Successeur Noël Le Graët
Biographie
Date de naissance (80 ans)
Lieu de naissance Bellerive-sur-Allier (Allier)
Nationalité Française
Parti politique PR (1969-2002 puis 2011-2017)
UDF (1978-2007)
MoDem (2007-2011)
UDI (2012-2017)
MRSL
Diplômé de IEP de Paris
Profession Gérant de sociétés
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Didier Bariani, né le à Bellerive-sur-Allier (Allier), est un homme politique français, ancien député et secrétaire d'État.

Biographie

Fils d'un haut fonctionnaire de la France d'outre-mer et d'une avocate parisienne, Didier Bariani est diplômé de Sciences po Paris. En 1969, il adhère au Parti radical valoisien. Il est, le 1er février 1978, l'un des dix signataires de l'acte constitutif de naissance de l'UDF, dont le PRV devient une composante. Il est, de 1979 à 1983, président du Parti radical valoisien.

Il est élu, en 1978, député de la 30e circonscription de Paris, contre le communiste sortant Daniel Dalbera, le devançant de moins de 700 voix au second tour. Il est battu en 1981 par le candidat socialiste Michel Charzat (14 929 contre 12 534 voix).

Didier Bariani devient maire du 20e arrondissement de Paris en 1983 et conserve ses fonctions durant deux mandats consécutifs. Pendant la campagne, bien qu'un accord verbal sur la fusion des listes RPR et FN, ait été évoqué par Jean-Marie Le Pen, lui-même candidat, avec un score de 11,26% au 1er tour, prétendant que Jacques Chirac « voulait faire le grand chelem à Paris pour montrer aux socialistes sa force, et à l’UDF qu’il était le patron », au second tour, et sans équivoque, le message suivant était affiché par la liste du candidat Didier Bariani : « Ni extrême-gauche, ni extrême-droite, le 20e restera Républicain ». L'accord supposé est démenti dès le lendemain des résultats[1]. Président de la société d’économie mixte Saemar Saint-Blaise, il urbanise très densément ce quartier qui présentera des difficultés urbaines, fonctionnelles et sociales[2] alors que ses projets contestés sur le Bas-Belleville se heurteront à une forte mobilisation associative[3].

Il se présente lors des élections législatives de 1986, dont le mode de scrutin est proportionnel, dans le département de la Seine-Saint-Denis, en tant que tête de liste UDF. Élu avec 9,77 % des voix, il est nommé immédiatement au gouvernement de Jacques Chirac et ne siège pas à l'Assemblée, remplacé par le suivant de liste Jean-Jack Salles.

Il reprend à Michel Charzat, douze ans plus tard, son siège de député de la circonscription devenue la 21e. Durant cette Xe législature, de 1993 à 1997, il est président du Groupe d'amitié France-Israël.

Élu, en 1999, président de la fédération UDF de Paris (réélu en 2001), il quitte en 2002 le Parti radical à la suite de son association avec l'UMP mais reste membre de l'UDF, dont il est vice-président national.

Il participe à la campagne électorale de François Bayrou lors de l'élection présidentielle de 2007. À la suite du ralliement de plusieurs députés UDF à la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy, Didier Bariani maintient son soutien actif à François Bayrou lors de la création du Mouvement démocrate.

En mai 2011, il rejoint à nouveau le Parti radical valoisien, avec Jean-Louis Borloo[4]. Au congrès du Parti radical du 10 mars 2012, il milite pour un soutien à François Bayrou[5].

Dans le livre Les Frères invisibles, les journalistes Renaud Lecadre et Ghislaine Ottenheimer révèlent que Bariani fut l'un des principaux associés maçonniques de Jacques Chirac.

Lors des élections régionales de décembre 2015, il redevient conseiller régional de la région Île-de-France, puis est désigné 15e vice-président de l'exécutif présidé par Valérie Pécresse, chargé de la Métropole du Grand Paris, bien qu'il ne soit précédemment pas investi sur cette thématique[3].

Carrière professionnelle

Ouvrages

Notes et références

  1. « Entre les droites et le FN, une contamination datée », France info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « GPRU Saint Blaise (20e) », semaest.fr, (consulté le )
  3. a et b Sibylle Vincendon, « Didier Bariani, quand le vieux Paris se mêle du Grand Paris », liberation.fr, (consulté le )
  4. « Nous avons vocation à assumer le leadership de la majorité », AFP, 5 mai 2011.
  5. « Borloo et les Radicaux soutiennent sans enthousiasme Sarkozy, défection de Yade », Le Parisien,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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Voir ce modèle.
Président du Parti radical
Précédé par Suivi par
Jean-Jacques Servan-Schreiber
Président du Parti radical
1979-1983
André Rossinot
v · m
Gouvernement Jacques Chirac II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Économie, Finances et Privatisation
Édouard Balladur, ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget : Alain Juppé, porte-parole du gouvernement
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur : Michel Noir
Ministre délégué chargé de la Privatisation, puis supprimé (2) : Camille Cabana
Ministre délégué chargé du chargé du Commerce, de l'Artisanat et des Services (1) : Georges Chavanes (1)
Secrétaire d'État chargé de la Consommation et de la Concurrence (4) puis chargé de la Consommation et de la Concurrence et de la Participation (7) : Jean Arthuis (4)

Jacques Chirac
Premier ministre
Justice, garde des sceaux Albin Chalandon
Défense
André Giraud
Secrétaire d'État (1) : Jacques Boyon (2)
Culture et Communication
François Léotard
Secrétaire d'État : Philippe de Villiers (dém) (5) puis André Santini (6)
Affaires étrangères
Jean-Bernard Raimond
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (2) : Bernard Bosson (2)
Secrétaire d'État : Didier Bariani
Intérieur
Charles Pasqua
Ministre délégué chargé de la Sécurité : Robert Pandraud
Secrétaire d'État chargé des Collectivités locales puis ministre délégué (2) : Bernard Bosson puis Yves Galland (2)
Équipement, Logement, Aménagement du territoire et Transports
Pierre Méhaignerie
Ministre délégué chargé des Transports : Jacques Douffiagues
Ministre délégué chargé de l'Environnement : Alain Carignon
Départements et Territoires d'outre-mer
Bernard Pons
Secrétaire d'État chargé des Problèmes du Pacifique Sud : Gaston Flosse
Éducation nationale
René Monory
Ministre délégué chargé de la Recherche et de l'Enseignement supérieur : Alain Devaquet (dém) (3) puis Jacques Valade (4)
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement : Michèle Alliot-Marie
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : Nicole Catala
Affaires sociales et Emploi
Philippe Séguin
Ministre délégué chargé de la Santé et de la Famille (1) : Michèle Barzach (1)
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale : Adrien Zeller
Secrétaire d'État, puis supprimé (4) : Jean Arthuis
Industrie, P. et T. et Tourisme
Alain Madelin
Secrétaire d'État chargé des P. et T. puis ministre délégué chargé des P. et T. (2) : Gérard Longuet
Secrétaire d'État chargé du Tourisme (1) : Jean-Jacques Descamps (1)
Agriculture François Guillaume
Coopération Michel Aurillac
Relations avec le Parlement André Rossinot
Anciens Combattants Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants : Georges Fontès
Rapatriés Secrétaire d'État chargé des Rapatriés : André Santini
Mer Secrétaire d'État chargé de la Mer : Ambroise Guellec
Ministre délégué et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé de la Fonction publique et du Plan : Hervé de Charette
Ministre délégué chargé de la Réforme administrative (2) puis ministre délégué chargé des Rapatriés et de la Réforme administrative (6) : Camille Cabana
Secrétaire d'État chargé de la Francophonie : Lucette Michaux-Chevry
Secrétaire d'État chargé des Droits de l'homme : Claude Malhuret
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports : Christian Bergelin
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  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Ajustement du
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