Charles Davillier

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Charles Davillier
Biographie
Naissance
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RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Davillier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Collège Stanislas
Lycée Saint-LouisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, historien de l’art, voyageur, collectionneur, collectionneur d'œuvres d'artVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille DavillierVoir et modifier les données sur Wikidata
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Le baron Jean Charles Davillier, né le à Rouen et mort le dans le 9e arrondissement de Paris, est un collectionneur, voyageur et écrivain français.

Biographie

Petit-fils du banquier Jean Charles Joachim Davillier, sa fortune personnelle lui permet de réunir un ensemble de manuscrits, d'objets d'art et d'ouvrages de bibliophilie, collections qu'il lègue au musée du Louvre, à la Bibliothèque nationale de France et au musée de Sèvres[1].

Dans son hôtel particulier parisien du 18 de la rue Pigalle, il reçoit artistes, poètes, musiciens.[réf. nécessaire]

Il écrit lui-même des récits. Son Voyage en Espagne est resté célèbre par les illustrations que Gustave Doré en a faites, et qui composent la partie la plus importante de l'œuvre tauromachique de Doré dont les dessins, gravures et lithographie sur ce thème ont été réunis sous le titre La Tauromachie de Gustave Doré.[réf. nécessaire]

Après Denis Désiré Riocreux, conservateur du musée de Sèvres, le livre de Davillier Histoire des faïences et porcelaines de Moustiers et Marseille (1860)[2] fait de lui le deuxième auteur à attirer l'attention et aviver l'intérêt des collectionneurs et du public sur les faïences de Moustiers et leur excellente qualité[3], jusque là ignorées car attribuées aux fabriques de Rouen[4] — même par Brongniart[5], dont le musée possédait déjà quelques pièces de Moustiers[6] ; mais aussi par Louis-Alphonse Salvétat[7], qui publie une deuxième édition du Traité des arts céramiques avec la même erreur d'attribution ; et par Joseph Marriat dans son Histoire des poteries, faïences et porcelaines[8],[4].

Il meurt le 1er mars 1883 et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (40e division).[réf. nécessaire]

Notes et références

  1. [Belan 2002] Marie Belan, « Portrait d'un grand collectionneur du XIXe siècle : le baron Jean-Charles Davillier », Sèvres - revue de la Société des Amis du Musée National de céramique,‎ , p. 52-58 (ISSN 1169-2537, OCLC 609951400, lire en ligne [PDF], consulté en ).
  2. [Davillier 1863] Jean Charles Davillier, Histoire des faïences et porcelaines de Moustiers, Marseille et autres fabriques méridionales, Paris, éd. S. Castel, , 140 p., sur books.google.fr (lire en ligne).
  3. « Études céramiques (suite) », Le Magasin Pittoresque,‎ , p. 163-165 (voir p. 164, 2e col.) (lire en ligne [sur fr.calameo.com], consulté en ).
  4. a et b Davillier 1863, p. 4.
  5. [Brongniart 1844] Alexandre Brongniart, Traité des arts céramiques ou Des poteries considérées dans leur histoire, leur pratique et leur théorie, Paris, Béchet jeune, A. Mathias (réimpr. 1877) (1re éd. 1844), XXVIII-592, 706, 80, 3 tomes (BNF 36023945) : tome I sur Gallica ; tome II sur Gallica ; tome III sur Gallica.
  6. Davillier 1863, p. 3.
  7. « Louis Alphonse Salvetat », chimiste de la manufacture de Sèvres, petit-fils de Jacques-Marie Boutet de Monvel ; généalogie et notes, sur gw.geneanet.org (consulté en ).
  8. [Marriat 1857] Joseph Marriat (trad. de l'anglais par MM. le comte d'Armaillé et Louis Alphonse Salvetat sur la deuxième édition (1866), accompagnée de notes et d'additions, préf. de M. Riocreux), Histoire des poteries, faïences et porcelaines (2 vol. : vol. 1, 440 p. ; et vol. 2, 479 p.), Paris, libr.-éd. Vve J. Renouard, (réimpr. 1866, 2e éd.), sur books.google.fr. Cité dans Davillier 1863, p. 4.

Voir aussi

Bibliographie

  • Louis Courajod (ill. Ludovic Letrône), Le Baron Charles Davillier et la collection léguée par lui au Musée du Louvre : [suivi de] Eugène Piot et les objets d'art légués au Musée du Louvre, Paris, Plon, Nourrit et Cie, , 70 p. (lire en ligne), p. 1-29.
  • Paul Eudel, Collections et Collectionneurs, Paris, G. Charpentier et Cie, , 300 p. (lire en ligne), « Le baron Charles Davillier », p. 1-63.

Article connexe

Liens externes

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