Cellule de coordination des actions de terrain

Cellule de coordination des actions de terrain
Histoire
Fondation
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Cadre
Zone d'activité
Type
Organisation politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Président
Christian TeinVoir et modifier les données sur Wikidata

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La cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) est une organisation indépendantiste kanak, créée le 18 novembre 2023[1] pour préserver les espaces de discussions acquis après les Accords de Nouméa avec un point de vigilance particulier : lutter contre le projet de dégel du corps électoral (soit une intensification de la recolonisation de peuplement et l'effacement du peuple kanak, peuple autochtone) [2]le projet de réforme qui a déclenché un vaste mouvement de protestation en Nouvelle-Calédonie.

Membres et actions

La cellule regroupe des personnalités politiques et syndicales de Nouvelle-Calédonie ainsi que des militants sans étiquette et sans distinction d'étiquettes. Elle est animée par Christian Tein, l'un des cadres de l’Union calédonienne[3], et de fait un outil du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS)[4]. Son siège est situé dans le même bâtiment que l'Union calédonienne[5].

La CCAT a organisé plus d'une quinzaine de mobilisations (marches et sit-in) et de réunions d'informations sur l'ensemble du pays (Grande Terre et Îles) contre la réforme constitutionnelle entre le 24 novembre 2023 et le 13 mai 2024 sous deux mots d'ordre : discipliné et pacifique. Elle est actuellement criminalisée pour sa participation supposée dans les émeutes de 2024 en Nouvelle-Calédonie[1], mais dément être à l’origine des troubles[6],[7]. Dix de ses membres sont assignés à résidence lors de ces émeutes[4], et onze sont interpellés. Christian Tein, qui avait lui même demandé à être entendu par les enquêteurs « dans le but de s’expliquer sur les faits reprochés », et la chargée de communication Brenda Wanabo, sont placés en détention provisoire en métropole[7]. En tout, sept personnes sont envoyées dans différentes prisons de la métropole[8].

Références

  1. a et b Mathurin Derel, « Nouvelle-Calédonie : la CCAT, organisation indépendantiste au cœur de la mobilisation et de toutes les critiques » Accès payant, sur Le Monde,
  2. Michel Soudais, « "Non à la mise en péril du processus de décolonisation en Nouvelle-Calédonie" », sur POLITIS, (consulté le )
  3. « Nouvelle-Calédonie : qu’est-ce que la CCAT, l’organisation dans le viseur de Darmanin ? » Accès libre, sur Le NouvelObs,
  4. a et b « Nouvelle-Calédonie : qu’est-ce que la CCAT, cette organisation qualifiée de «mafieuse» par Gérald Darmanin ? » Accès libre, sur Libération,
  5. « En Nouvelle-Calédonie, le leader de la CCAT, mouvement à l’origine de la contestation, et dix autres personnes arrêtées » Accès libre, sur Le Monde,
  6. « Nouvelle-Calédonie : qu’est que la CCAT, qualifiée d’organisation « mafieuse » par Gérald Darmanin ? », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b « Nouvelle-Calédonie : le chef de la CCAT, Christian Tein, va être placé en détention provisoire à Mulhouse », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Ellen Salvi, « Nouvelle-Calédonie : des militants indépendantistes vont être emprisonnés en métropole », sur Mediapart, (consulté le )

Liens externes

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