Annexion de Kehl par la France

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L'éphémère annexion de Kehl par la France commença à la fin de la Seconde Guerre mondiale et se termina définitivement le . Le , les Alliés reconquéraient Strasbourg et, dès le lendemain, Kehl fut évacuée par sa population civile allemande, mais c’est seulement le que les troupes françaises occupèrent la ville après que deux jours plus tôt les derniers soldats allemands se furent retirés. En , Kehl ne fut pas incorporée à la zone d'occupation française créée dans le Sud-Ouest de l'Allemagne, mais à la France elle-même[réf. nécessaire] ce qui faisait d’elle une tête de pont sur la rive droite du Rhin. La frontière se situerait ainsi sur la Kinzig.

On donnait[Qui ?] comme justification que Kehl était devenu en 1942 un quartier de Strasbourg et devait à présent le rester[Interprétation personnelle ?][réf. nécessaire]. On ne prenait absolument pas en compte[Qui ?] que c’étaient les Nazis qui avaient été à l’origine de cette réforme administrative, et c’est ainsi qu’en 1946 Kehl se vit intégrée au département du Bas-Rhin. Les noms de rues furent changés, presque toujours par traduction, sauf par exemple pour la Bismarckstraße qui devint pour peu de temps rue de Stalingrad[réf. nécessaire].

En 1953 Kehl redevient allemande

Cependant l'accord de Washington du 8 avril 1949 mit fin aux prétentions de la France, car les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de Grande-Bretagne et de France décidèrent entre autres choses dans leurs discussions sur l’Allemagne que Kehl devait rester allemand ainsi que l'ile d’Heligoland, que les Britanniques avaient d'abord revendiquée pour eux-mêmes[réf. nécessaire].

Ensuite on prévit de remettre peu à peu à l'administration allemande le territoire de la ville de Kehl selon 42 secteurs, car il fallait ramener de l'autre côté du Rhin les Français qui s’y étaient installés depuis 1945. C’est le qu’eut lieu l'évacuation du premier secteur en présence du président du Land de Bade Leo Wohleb : ensuite, chaque fois à des intervalles de quatre à six semaines, les autres rues furent évacuées[réf. nécessaire].

C’est le que les derniers Français se retirèrent : Kehl était de nouveau une ville allemande[1].

Des 10 000 habitants que l'on avait évacués en , seulement 600 étaient revenus jusqu'à la fin de 1949 – après la quatrième libération partielle – ce qui ne faisait donc que cinq pour cent de la population antérieure[réf. souhaitée]. Cependant, quand l’évacuation fut terminée (), 8 424 Allemands vivaient déjà dans la ville, et à la fin de 1954, le niveau d'avant-guerre était atteint (11 162 habitants contre 11 558 habitants le )[1].

Références

  1. a et b Wolfgang Reith, Globus : 1953 wurde Kehl wieder eine deutsche Stadt, sur auslandsschulnetz.de, p. 33 (consulté le 26 février 2017).

Sources

  • Wolfgang Reith, Der französische Brückenkopf in Baden, Vor 65 Jahren begann Frankreich mit der Rückgabe der Stadt Kehl an Deutschland, sur auslandsschulnetz.de, p. 32-33.
  • Klaus Richard Gras, Kehler Strassennamen und ihre Bedeutung, Historischer Verein Mittelbaden, 1998.
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