Édouard Akame Mfoumou

Édouard Akame Mfoumou
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Fonction
Ministre des Finances
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (78 ans)
SudVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
camerounaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de Yaoundé
École nationale d'administration et de magistrature de Yaoundé
Institut international d'administration publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, haut fonctionnaireVoir et modifier les données sur Wikidata

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Édouard Akame Mfoumou, né le à Ndonko au Cameroun, est un Ministre d'État camerounais.

Biographie

Enfance Études

Édouard Akame Mfoumou est né le à Ndonko (région du Sud du Cameroun). Il fait ses études primaires à la mission catholique de Nkol Ekong (de 1952 à 1958). Après l'obtention du CEPE en , il débute les études secondaires au séminaire de Bonepoupa, jusqu’en juin 1962 lorsqu'il obtient le brevet d’études du premier cycle. De 1962 à 1965, il étudie au Collège Libermann (Douala), où il obtient en 1964 le probatoire et en 1965 le baccalauréat de philosophie[1].

De à , il étudie au grand séminaire d’Otélé. De 1966 à 1969, il est étudiant à la Faculté de Droit et Science économiques de l’Université de Yaoundé. D’ à , il étudie à l’École nationale d'administration et de magistrature (ENAM) de Yaoundé, il en sort administrateur civil et major de sa promotion[réf. nécessaire]. Durant sa formation, il passa une année , (d’ à ), à l’IIAP de Paris (France) d'où il sortit premier de sa promotion : une première pour un Africain.

Carrière

D’ à , il est chef de service de l’organisation administrative au Ministère de l'administration territoriale et de la décentralisation. Le , il est nommé attaché au cabinet du Premier ministre, et le , il devient directeur des affaires législatives, réglementaires, sociales et culturelles dans les services du Premier ministre. Le , il est nommé secrétaire général adjoint des services du Premier ministre. Ensuite, le , il devient conseiller technique au secrétariat général de la Présidence de la République[2]. D’ à , il devient directeur général de la banque BICIC (devenue BICEC)[3]. Le 14 août 2020, l'économiste camerounais Celestin Monga lui rend hommage à l'occasion de 75ème anniversaire et le présente comme l'homme qui l'a formé au métier de banquier[4].

En 1988 il est élu[Par qui ?] meilleur Banquier de toute l'Afrique Centrale[réf. nécessaire], avant de réintégrer la Présidence de la République, le comme secrétaire général, poste occupé par Paul Tessa avant lui[réf. nécessaire].

Le , Édouard Akame Mfoumou devient Ministre de la Défense. Il est remplacé à ce poste par Remy Ze Meka. Du au , il est Ministre de l'Économie et des Finances du Cameroun[5]. Il fut remplacé à ce poste par Michel Meva'a M'Eboutou.

Le , à la suite d'un décret présidentiel il succède à Philémon Yang et devient le nouveau Président du Conseil d'Administration de Camair-co[6],[7].

Famille

La famille Akame est propriétaire du complexe hôtelier Rock Farm à Ndonkol[8] et de sociétés d'huilerie, de savons et autres. Il est le frère du magistrat et homme politique Jean Foumane Akame[9].

Édouard Akame Mfoumou, marié à plusieurs femmes, a huit enfants et neuf petits enfants, et son frère aîné Jean Fouman Akame[9] magistrat, conseiller juridique, auteur du « code pénal [10]» ami personnel, proche de Paul Biya.

Références

  1. ↑ Fabien Nkot, Dictionnaire de la politique au Cameroun 2e édition, Les Presses de l'Université de Laval (Pul), , 400 p. (ISBN 9782763738444, lire en ligne), p. 15-16
  2. ↑ Juin 2012 | Livre | 18, « AKAME MFOUMOU, Edouard », sur Camerlex, (consulté le )
  3. ↑ « L'histoire de la BICEC, Banque Internationale du Cameroun pour l'épargne et le crédit », sur Osidimbea La Mémoire du Cameroun. Encyclopédie, Annuaire. Actualité, Histoire des organisations (consulté le )
  4. ↑ Adeline Atangana, « Cameroun – Reconnaissance: L’opposant Célestin Monga rend hommage à Edouard Akame Mfoumou, un baron du RDPC, parti au pouvoir. », sur www.cameroon-info.net, (consulté le )
  5. ↑ « CAMEROUN : PRO ET ANTI AKAME MFOUMOU - 27/11/1997 - La Lettre du Continent », sur Africa Intelligence, (consulté le )
  6. ↑ Agence Ecofin, « Edouard Akame Mfoumou devient PCA de Camair-Co », sur Agence Ecofin, (consulté le )
  7. ↑ « Après la Camair, Edouard Akame Mfoumou devient PCA de Camair-Co », sur Investir au Cameroun, (consulté le )
  8. ↑ Camerounlink.com, « Camerounlink actualité : Jean Foumane Akame: Médaillé d’or en zone de turbulences », sur web5.biangue.de (consulté le )
  9. ↑ a et b « Cameroun : Décès de Jean Foumane Akame, fidèle ami de Paul Biya », sur Afrik, (consulté le )
  10. ↑ « Code pénal camerounais | WorldCat.org », sur www.worldcat.org (consulté le )

Voir aussi

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  • Édouard Akame Mfoumou, sur Wikiquote

Bibliographie

  • Fabien Nkot, « Édouard Akame Mfoumou », Dictionnaire de la politique au Cameroun, Presses de l'Université de Laval, 2018, (2e éd. revue et augmentée), p. 15-18 (ISBN 978-2-7637-3843-7)

Liens externes

  • Édouard Akame Mfoumou, sur atangana-eteme-emeran.com (consulté le ).
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